Une lectrice s'est occupée d'un chevreuil percuté par une auto, lundi à Zurich. Le garde-faune explique qu'avec le passage à l'heure d'été, les bêtes sauvages se font plus souvent écraser que d'habitude.
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Marina Müller se rendait lundi matin au travail lorsqu'elle a assisté à une triste scène: la lectrice a découvert sur la route un chevreuil qui avait été percuté par une voiture. «Il vivait encore, mais ne pouvait pas se lever», explique la Zurichoise, qui a garée son auto sur lieu de l'accident avec les feux de détresse enclenchés. Elle a ensuite appelé les forces de l'ordre, qui ont à leur tour contacté le garde-faune local, rapporte mercredi
En attendant, notre lectrice alémanique est restée aux côtés de l'animal blessé: «J'ai vu dans ses yeux qu'il paniquait. Il a essayé de se relever plusieurs fois, mais ne l'a pas réussi. Ça m'a brisé le coeur.» A l'arrivée du garde-faune, le chevreuil était décédé.
«C'est juste incompréhensible»
«J'ai pleuré toute la matinée», se souvient Marina Müller, qui dénonce le fait qu'aucun autre conducteur ne se soit arrêté: «Ils ont tous passé à côté de ce pauvre animal à 80 km/h. Pour moi, c'est juste incompréhensible. Aucun être n'a mérité de mourir seul et sans aide.»
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