Le Grand Conseil a accepté jeudi un mandat pour définir les différentes zones selon l'importance des dégâts causés par l'animal.
Le canton de Fribourg affine sa gestion du castor. Il définira différentes zones selon l'importance des dégâts causés par l'animal, pour pouvoir mener des actions de prévention plus facilement. Mais il ne passera pas à la caisse pour les dommages aux infrastructures.
Selon le Dr Loret, 9 patients auraient présenté un niveau de cellules infectées indétectables 12 mois après avoir reçu le candidat vaccin. Ils faisaient partie de 48 patients répartis en 4 groupes (un groupe sous placebo et 3 avec des doses vaccinales différentes) qui ont participé à un essai clinique, mené à l'hôpital de la Conception à Marseille sous la direction du Dr Isabelle Ravaux. Le vaccin du Dr Loret cible la protéine Tat, produite par la cellule infectée par le VIH et qui empêche les défenses immunitaires de s'attaquer à elle.
La molécule a pris le nom de Tat Oyi, en référence à un patient gabonais résistant naturellement au VIH et chez qui cette protéine était capable de générer une bonne réponse immunitaire. Après des tests encourageants menés sur des animaux, des essais cliniques ont été menés chez l'homme à partir de 2013 à Marseille. Initialement, l'étude cherchait à démontrer l'efficacité du vaccin sur le "rebond virémique", c'est-à-dire le retour de la charge virale dans le sang après arrêt de la trithérapie.
Les résultats ont, selon le Dr Loret, été positifs sur ce plan-là, avec 4 patients sur 12 dont la charge est "quasi indétectable" un mois après l'arrêt pour la dose la plus efficace (33 microgrammes). Mais ils ont surtout eu, selon lui, un effet inattendu sur les cellules infectées. L'arrêt de la trithérapie n'a toutefois pas excédé deux mois durant l'essai.
"Il n'existe pas de données biologiques qui permettent de dire quoi que ce soit à ce stade", insiste pour sa part le Pr Delfraissy qui regrette des "effets d'annonce extrêmement délétères qui créent de faux espoirs chez les malades". Il ajoute que plus d'une dizaine d'essais cliniques sont menés dans le monde sur des vaccins thérapeutiques contre le VIH, dont certains sont nettement plus avancés que le Tat Oyi. Selon le Dr Loret, une étude "multicentrique" de plus grande ampleur pourrait à l'avenir être menée dans plusieurs centres hospitaliers dans le monde, Francfort, Barcelone ou encore aux Etats-Unis, associant vaccin et trithérapies.
(Source AFP)
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